Le Fonds mondial est un partenariat conçu pour mettre plus rapidement un terme aux épidémies de sida, de tuberculose et de paludisme. En tant qu’organisation internationale, il mobilise et investit plus de 4 milliards de dollars US chaque année à l’appui de programmes dirigés par des spécialistes locaux dans plus de 100 pays. En partenariat avec les autorités publiques, la société civile, les institutions techniques, le secteur privé et les personnes touchées par les maladies, nous nous attaquons aux obstacles et nous encourageons l’innovation.
En 2000, il semblait que rien ne pouvait arrêter le sida, la tuberculose et le paludisme. Dans de nombreux pays, le sida a dévasté une génération entière, laissant derrière lui d’innombrables orphelins et des communautés anéanties. Le paludisme tuait de jeunes enfants et des femmes enceintes incapables de se protéger des moustiques ou privés d’accès à des médicaments essentiels. La tuberculose, quant à elle, frappait injustement les plus démunis, comme elle le fait depuis des millénaires.
La communauté internationale a réagi. En tant que partenariat entre les autorités publiques, la société civile, les institutions techniques, le secteur privé et les personnes touchées par les maladies, le Fonds mondial canalise les ressources de la planète pour investir stratégiquement dans des programmes visant à en finir avec les épidémies de sida, de tuberculose et de paludisme.
Le modèle de partenariat du Fonds mondial a été conçu pour promouvoir des solutions innovantes répondant aux défis de la santé mondiale. Des pays décident où et comment combattre au mieux le sida, la tuberculose et le paludisme. Collectivement, le Fonds mondial tire parti des meilleurs atouts des secteurs public et privé, en termes d’expérience, de connaissances et d’innovation, afin de combattre les maladies et de construire des systèmes résistants et pérennes pour la santé.
Entre sa création en 2002 et juin 2021, le Fonds mondial a décaissé plus de 50 milliards de dollars US à l’appui de la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme et de programmes de renforcement des systèmes de santé dans plus de 155 pays, notamment au travers de subventions régionales, ce qui en fait l’un des principaux bailleurs de fonds dans le domaine de la santé mondiale.
Les investissements avisés et efficaces réalisés collectivement dans la santé au travers du Fonds mondial ont sauvé 44 millions de vies et fourni des services de prévention, de traitement et de prise en charge à des centaines de millions de personnes. Avec nos partenaires, nous revitalisons des communautés entières, renforçons des systèmes de santé locaux et améliorons des économies.
Les progrès scientifiques, les idées novatrices et le savoir-faire du secteur privé sont autant de clés qui permettent d’améliorer la prévention, le traitement et la prise en charge des maladies. Des millions de personnes bénéficient aujourd’hui d’un traitement antirétroviral et échappent à la mort à laquelle le VIH les condamnait jadis. Les décès imputables au paludisme, qui touchent majoritairement de jeunes enfants, ont diminué de moitié. De nouveaux systèmes de diagnostic accélèrent le dépistage et le traitement des personnes atteintes de tuberculose.
Consultez notre site Data Explorer (en anglais) pour en savoir plus sur les subventions et les résultats du Fonds mondial par pays ou par région.
Partenariat
Le seul moyen de mettre un terme aux épidémies de sida, de tuberculose et de paludisme est de travailler ensemble : les autorités publiques, la société civile, les communautés touchées par la maladie, les partenaires techniques, le secteur privé, les organisations confessionnelles et les autres bailleurs de fonds. Tous les acteurs investis dans la riposte aux maladies doivent participer aux processus décisionnels.
Appropriation par le pays
Ceux qui mettent en œuvre les programmes sur le terrain savent mieux que personne comment lutter contre le sida, la tuberculose et le paludisme en fonction de leur contexte local. L’appropriation par le pays signifie que les personnes établissent leurs propres solutions de lutte contre les trois maladies et en assument l’entière responsabilité. Chaque pays adapte sa riposte en fonction du contexte politique, culturel et épidémiologique.
Financement en fonction des résultats
La continuité des financements dépend de résultats avérés, efficaces et assortis d’échéances. Les agents locaux du Fonds suivent et vérifient minutieusement les résultats du programme.
Transparence
Le Fonds mondial conduit l’ensemble de ses activités dans un souci de grande transparence, notamment pour les demandes et l’attribution de financements, les résultats des subventions, les résultats institutionnels, la gouvernance et le suivi stratégique. L’ensemble des audits et des enquêtes réalisés par le Bureau de l’Inspecteur général sont rendus publics. De plus, le Fonds mondial adhère pleinement à l’Initiative internationale pour la transparence de l’aide et y participe.
Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a été créé en 2002 afin de récolter, de gérer et d’investir les fonds de donateurs internationaux pour lutter contre trois des maladies infectieuses les plus mortelles que le monde ait jamais connues. La mission du Fonds mondial est d’investir les fonds de ces donateurs afin de vaincre ces trois maladies.
L’idée du Fonds mondial est le fruit de la rencontre entre un plaidoyer politique émanant de la base et les impératifs des dirigeants mondiaux. Il est possible de prévenir et de traiter le sida, la tuberculose et le paludisme – mais pour y parvenir, la participation des dirigeants et des décisionnaires mondiaux est nécessaire autant que celle des personnes travaillant sur le terrain pour aider les hommes, les femmes et les enfants vivant avec ces maladies.
L’idée a été évoquée lors du Sommet du G8 à Okinawa, au Japon, en 2000. Le véritable engagement a commencé à se concrétiser au Sommet de l’Union africaine en avril 2001, puis s’est prolongé à la session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies au mois de juin de la même année, avant que l’idée soit finalement approuvée par le G8 lors de son Sommet à Gênes, en Italie, en juillet 2001. Un groupe de travail transitoire a été créé afin de définir les principes et les modalités de travail de la nouvelle organisation et le Fonds mondial a vu le jour en janvier 2002.